Aurore & Florian ¿ Dónde están ?

Buenos Aires : étape citadine

Fatigués à la suite de notre voyage France-Argentine, perdus dans cette immense ville, nous avons, d’abord, du mal à nous orienter aisément dans la ville. Jusqu’à nous rendre compte que nous sommes trompés par la position du soleil : il fait meilleur à l’ombre côté sud !

Buenos Aires renvoie une impression particulière quant à son aménagement architectural. De beaux bâtiments massifs sont disposés ça et là, échappant à toute cohérence symétrique (ou du moins à notre logique). La place historique de Mayo ne déroge pas à la règle, il n’y a pas de vis-à-vis réellement pensé, la Banco National Argentina boude et tourne le dos à la place, le Cabildo est excentré, l’aménagement de la place comprend des palmiers et un seul olivier en bordure, sans compter tous les bâtiments nettement plus récents et à l’aspect plutôt disgracieux qui s’infiltrent par tous les interstices disponibles.

Una vista de Buenos Aires

Pourtant la ville s’adopte bien, nous trouvons rapidement nos marques et la position des quartiers. Par ce beau temps il est agréable de se balader le long du canal aménagé de Puerto Madero, ou bien le quartier historique animé autour de Plaza de Mayo. Beaucoup moins sympa l’avenue de Julio se prétendant être l’alter ego argentin des Champs Elysées mais qui n’est rien d’autre qu’une 2 fois 4 voies polluée et bruyante (140 mètres dans sa largeur).

Nous avons élu domicile à San Telmo. Ce quartier populaire, un peu au sud du Centro, révèle pleins d’endroits charmants : des ruelles pavées truffées de cafés et bars chaleureux, une place à l’effigie de Mafalda, et une autre permettant de profiter d’une représentation de tango tout en se rafraîchissant à l’ombre d’un arbre.

Mafalda

Nous retrouvons la tante d’Aurore dans le quartier de La Boca, autour de la rue Caminito. Submergés par une explosion de couleurs, nous entrons dans un dédale de ruelles commerçantes soigneusement aménagées. Des marionnettes à tailles humaines nous saluent depuis les balcons de ces maisons principalement fabriquées en bois et métal et recouvertes de tôle ondulée. Très choupi.

Comme précisé par les proches et les autorités, nous ne nous aventurons pas en dehors de cette zone touristique “en raison d’insécurité” et l’endroit perd un peu de son authenticité de par la forte affluence touristique (il n’est d’ailleurs vendu que des objets souvenirs) mais il reste un coup de coeur pour nous.

Puis nous (re)voilà maintenant dans l’avion, un encas noglu sur le plateau, en chemin vers le sud de la Patagonie Argentine dans l’intention de faire un trip d’une quinzaine de jours sur cette terre hostile, fascinante et incroyablement attirante.